LE SYSTEME MUSCULAIRE

 
 



Le corps humain comprend plus de 639 muscles, qui représente en moyenne 40 % du poids du corps.

Un muscle est excitable (sensible à une stimulation), réformable (étirable) et contractile (capable de se raccourcir).















































Il existe trois types de tissus musculaires :

- Les muscles lisses

- Le muscle cardiaque ou myocarde ou coeur

- Les muscles striés

Description

0 Deltoïde, faisceaux postérieurs


1 Trapèze, portion supérieure


2 Trapèze, portion moyenne 


3 Trapèze, portion inférieure


4 Grand rond et Petit rond


5 Infra-épineux et rhomboïdes


6 Grand dorsal


7 Lombaires


11 Triceps brachial, chef latéral


12 Triceps brachial, chef long


13 Triceps brachial, chef médial


15 Muscles fléchisseurs de l’avant bras


24 Grand fessier


25 Moyen fessier


28 Ischio-jambiers


29 Gastrocnémiens


30 Soléaire

8 Deltoïde, portion latérale


9 Biceps brachial


10 Brachial


14 Muscles extenseurs de l’avant bras


16 Deltoïde, faisceaux antérieurs


17 Coraco-brachial


18 Grand pectoral, faisceau claviculaire


19 Grand pectoral, faisceaux moyens


20 Grand pectoral, faisceaux inférieurs


21 Dentelé antérieur


22 Droit de l’abdomen


23 Obliques de l’abdomen


26 Adducteurs


27 Quadriceps


29 Gastrocnémiens


30 Soléaire

Les muscles lisses _

Leur action n’est pas liée à la volonté. Leurs contractions, bien que lentes, peuvent être soutenues longtemps. Non striés, on les trouve autour des organes creux ou des viscères.

Les muscles striés _

Ils sont dit squelettiques. Ils obéissent à la volonté et peuvent répondre de façon réflexe à une stimulation.

Leurs contractions peuvent être lentes ou rapides.


Un muscle est formé de multiples faisceaux, composés d’un éléments de base : une cellule allongée appelé “fibre musculaire”. cette fibre contient des myofibrilles également réunies en faisceaux.

Chaque myofibrille contient des protéines contractiles : les filaments minces d’actine et épais de myosine qui, en glissant les uns sur les autres, font raccourcir le muscle. Ce raccourcissement agit sur les os et produit le mouvement.

 

Les réserves d’énergie _

Les contractions musculaires consomment de l'énergie, une molécule appelée  A.T.P. (Adénosine Tri-Phosphate). Durant l’effort, l’organisme tente de maintenir stable la quantité de ce carburant dans les cellules. Il utilise divers processus pour produire cette molécule.


Au début d’un exercice ou lorsque celui-ci est intense, l’organisme utilise un processus anaérobie, c’est à dire qu’il ne consomme pas d’oxygène.


Pour des efforts courts et violents, l'organisme utilise d’abord ses réserves immédiates en ATP (6 à 7 secondes) puis il va brûler le glucose (40 à 50 secondes) en produisant un déchet, l’acide lactique.


Très rapidement, lorsque l’effort dépasse 50 secondes, la consommation d’oxygène devient indispensable. C’est la manière classique, c’est à dire par voie aérobie, pour la cellule, de refaire son stock d’A.T.P. Ce processus va consister à brûler le glucose et les lipides apportés par le sang ou en réserve dans les muscles, sou s forme de glycogène ou de triglycérides. Cet apport de plus en plus important d'oxygène nécessaire à un effort prolongé se fait au prix d'une adaptation des "fournisseurs d'oxygène": les poumons et le coeur...Il y a accélération de la respiration, augmentation de la fréquence cardiaque...

 

Le coeur _

Le coeur est un muscle, un organe creux qui régule la circulation sanguine et artérielle de tout l’organisme.